Nous avons trouvé contenus pour ""
Désolé, nous n'avons pas trouvé de résultat. Veuillez poser une autre question.
Cette recherche n'a pas pu être traitée en raison d'un trop grand nombre de tentatives en peu de temps. Veuillez réessayer plus tard.
sur
[Mai 2023] BPCE L'Observatoire publie une nouvelle étude sur les défaillances d'entreprises à l'aune des données du 1er trimestre 2023. Les défaillances constituent un indicateur incontournable de la santé économique des entreprises, notamment du tissu de TPE-PME.
Attendue après la fin du « quoi qu’il en coûte », la remontée des défaillances se poursuit, voire se renforce pour certaines catégories d’entreprises. Mais, le signal du nombre de défaillances stricto sensu ne doit pas occulter une analyse approfondie du phénomène qui met en évidence les poches de vulnérabilités du tissu des entreprises.
13 570 défaillances sont dénombrées par BPCE L’Observatoire au 1er trimestre 2023. Désormais, le nombre de défaillances est très proche de son niveau de 2019, mais ne le dépasse pas. Parfois craint, le « mur des faillites » ne se dresse pas pour les entreprises, même si plusieurs phénomènes, déjà identifiés depuis le 2e trimestre 2022, prennent de l’ampleur et doivent plus encore alerter :
Depuis un an, l’environnement est à la fois inflationniste et ne génère que peu de croissance (au niveau agrégé), ce qui fragilise notamment la trésorerie de nombreuses entreprises. Cet environnement alourdit naturellement le poids de la dette covid. De surcroît, l’accès au crédit tend à se réduire, notamment pour les TPE, et le remboursement de la « dette covid » (notamment des PGE) siphonne de la trésorerie. Autre sujet de préoccupation : les prix de l’énergie. Après plusieurs mois de fortes hausses, les prix de l’énergie ont reflué fin 2022-début 2023 vers des niveaux moins « alarmants », bien qu’encore supérieurs à ceux de 2019.
En 2023, et probablement en 2024 également, les assignations par l’Urssaf des entreprises (plus souvent de petite taille) fragilisées par la crise covid, par le choc énergétique et par le ralentissement économique vont s’ajouter au nombre « naturel » de défaillances, aboutissant certainement à un niveau de défaut supérieur à celui de 2019.
Pour en savoir plus |
|
---|---|
Conjoncture Entreprises, mai 2023 Document PDF |
Télécharger 684 Ko |