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[Juillet 2021] Malgré un choc économique violent, la dernière étude de BPCE L'Observatoire montre que les entreprises françaises sont plutôt résilientes et que leur endettement devrait progresser modérément.
Malgré l’intensité du choc économique, le tissu productif demeure largement préservé grâce notamment à l’efficacité des aides directes d’Etat (surtout via le chômage partiel et le fonds de solidarité), et aux soutiens par la dette (bancaire, sociale et fiscale).
La protection de l’emploi, c’est à-dire le facteur « travail », le maintien du taux d’investissement (le facteur « capital ») et l’impact positif attendu du plan de relance sur l’innovation (et donc sur la « productivité globale des facteurs ») suggèrent une résilience de la croissance potentielle des entreprises. En particulier, les aides directes ont soutenu les résultats des TPE-PME qui progressent globalement en 2020 et ce, même dans certains secteurs les plus impactés par la crise.
Au cours des derniers mois, la demande se redresse fortement et les entreprises sont très nombreuses à faire face à des contraintes d’offre (difficultés de recrutement et d’approvisionnement, hausse des coûts, concurrence) notamment dans certains secteurs (automobile, construction, tourisme).
La dette financière des entreprises a vivement progressé depuis le début de la crise mais a alimenté les placements : « les crédits ont fait les dépôts à vue » pour la plupart des entreprises.
Malgré une forte sollicitation des PGE mais une faible utilisation, les entreprises continuent d’être prudentes au regard des choix d’amortissement des PGE. L’évolution de la dette nette des entreprises parait préoccupante pour 6 à 7 % d’entre elles au regard de leur cotation Banque de France.
Les dispositifs de renforcement en fonds propres sont très peu sollicités et leur recours pourraient être limités à une minorité d’entreprises.
Après une hausse exceptionnelle en 2020 (+138 Md€ dont 124 Md€ de PGE), la dette bancaire des entreprises ne devrait progresser que très modérément en 2021 (+9 Md€) avant d’accélérer légèrement en 2022 (+25 Md€), la demande de nouveaux crédits étant compensée partiellement par les remboursements de PGE qui ont commencé en avril 2021.
En effet, les prévisions de dette et de placement des entreprises sont fortement liées au calendrier de remboursement des PGE qui a donc fait l’objet d’un traitement spécifique dans nos prévisions.
L’évolution sous-jacente des crédits d’investissement (hors moratoires) serait de +27 Md€ en 2021 et +32 Md€ en 2022.
L’évolution sous-jacente des crédits de trésorerie (hors PGE et moratoires) serait d’environ +10 Md€ en 2021 et +19 Md€ en 2022.
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Etude complète de juillet 2021 DOCUMENT PDF |
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