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Les économistes de BPCE proposent des analyses hebdomadaires sur la crise et ses impacts socio-économiques en France et dans le monde.
Faits marquants, points d’alerte, contexte sociétal de la semaine… : nos économistes synthétisent et analysent les données disponibles pour présenter un suivi sociologique et économique original de cette crise sanitaire du Coronavirus. Ils complètent ce suivi par des focus thématiques différents chaque semaine.
Il s’agit de la dernière semaine de notre publication hebdomadaire de suivi socio-économique de la France et du monde.
La détérioration de la situation sanitaire aux Etats-Unis et dans de nombreux pays européens et asiatiques s’accentue, avec 350 millions d’habitants confinés dans le monde dont 138 millions en Inde. Le rebond économique est certes conjoncturel mais plutôt « technique».
En France, une 2e vague semble probable – les Français s’y attendent largement –mais d’une ampleur et d’une durée incertaines. Globalement, un horizon de sortie de crise sanitaire est attendu plutôt en 2021. Les créations d’entreprises rebondissent fortement en juin à plus de 75 000 unités, dépassant leur niveau d’avant la crise sanitaire, notamment dans la restauration rapide et la livraison à domicile. Les ventes de détail connaissent un fort rebond mais avec une forte hétérogénéité selon les secteurs.
La crise a modifié les valeurs et les préoccupations des Français (BVA). La santé est aujourd’hui, de loin, le sujet qui préoccupe le plus au quotidien les Français, suivie du pouvoir d’achat et de l’environnement, la pollution. En termes de hiérarchie des valeurs, la famille est en forte hausse, ainsi que l’écologie, à l’inverse du travail et de la liberté. Pour les mois à venir, les préoccupations portent sur la crise économique, une nouvelle vague d’épidémie, mais aussi la colère sociale/les mouvements sociaux, preuve que la crise sanitaire n’a pas effacé les tensions préexistantes. Les entreprises privées jouissent d’une perception positive, leur engagement étant largement salué (continuité d’activité, actions solidaires…).
Sur les usages numériques, s’agit-il d’un changement d’échelle ou saturation ? L’explosion des pratiques numériques à distance a fait sauter des verrous et pourtant le souhait de renouer un « vrai contact » avec ses proches et avec la nature, de sortir… est très présent.
Sur la consommation, est-on face à une frugalité choisie ou subie ? Il y a définitivement une volonté de consommer « responsable » (bio, made in France, circuits courts…) mais qui rencontre l’obstacle des prix lié à des difficultés économiques bien présentes (pouvoir d’achat, chômage…) et anticipées (épargne de précaution).
Sur le front du travail, les organisations sont bouleversées. Avec la levée des freins juridiques, organisationnels et psychologiques, la massification du télétravail s’est installée. Néanmoins, cela s’accompagne d’une précarisation d’une partie des emplois, de secteurs sinistrés (tourisme, aviation…) ou en fortes difficultés (habillement, services, sport…).
Des vents contraires soufflent sur la mobilité. Si on constate une accélération des mobilités douces, la voiture individuelle a connu un usage en augmentation, car considérée comme protectrice en période d’épidémie.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici : Suivi socio-économique du 17 au 24 juillet
En ce qui concerne l’économie, un vif rebond semble acquis. Toutefois, deux hypothèques majeures continuent à peser sur les anticipations : d’une part, les craintes d’une résurgence épidémique et, d’autre part, les risques de marasme prolongé dans de nombreux secteurs, malgré les efforts de soutien déjà consentis. L’intense mobilisation des acteurs publics et privés doit encore se poursuivre pour soutenir le tissu productif.
Les Français sont toujours vigilants, voire pessimistes, sur la situation sanitaire et ils sont particulièrement préoccupés par la situation économique et sociale. La proportion des ménages disant parvenir à « mettre de l’argent de côté » a encore dépassé en juin les records d’avril et de mai.
En matière de logement, les premières données permettent de prendre la mesure de l’impact de la crise. Si l’image de l’immobilier reste solide, il n’échappe pas à l’attentisme généralisé des ménages.
La construction, comme les ventes dans l’ancien, a subi un choc majeur : le nombre de constructions lancées de mars à mai 2020 a été inférieur de 28 % par rapport à la même période en 2019, le mois de mai affichant une chute de 46 % vs mai 2019. Ces pertes d’activité sont largement irrécouvrables et un retour à la normale improbable avant 2022. En revanche, dans un contexte de taux d’intérêt toujours historiquement bas, les prix font preuve de résilience et ne devraient s’ajuster que de façon décalée et très partiellement à la chute des volumes.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici :
Suivi socio-économique du 10 au 17 juillet et un focus sur l’immobilier
Rebond historique de l’emploi aux Etats-Unis, retour en zone de croissance de l’industrie manufacturière en Chine, révision à la hausse (+8 %) des prévisions gouvernementales de PIB pour 2021 en France… le diagnostic de sortie de la récession se confirme. Toutefois, il s’accompagne d’interrogations majeures sur la maîtrise du risque sanitaire qui semble loin d’être acquise, sur le continent américain en particulier. Le moral des Français apparaît davantage sensible à ces tensions et aux incertitudes sanitaires qu’aux bonnes nouvelles sur le front économique.
Le confinement a eu un impact majeur sur l’activité des 1,5 million d’associations en France : 68 % auraient connu un quasi-arrêt d’activité et 67 % des structures employeuses auraient eu recours au chômage partiel. Le retour à la normale se révèle très progressif, avec des difficultés opérationnelles de reprise d’activité, 3 associations sur 4 n’envisageant pas une reprise d’activité « habituelle » d’ici à septembre*.
Toutefois, les associations ont été affectées de façon très variable selon la taille et le secteur : le médico-social ou l’aide à domicile ont été particulièrement actifs, en première ligne face à la crise sanitaire, alors que les associations sportives, culturelles ou de loisirs ont massivement arrêté leur activité, incompatible avec les mesures d’endiguement. Des écarts que traduisent les incertitudes sur l’évolution de la situation financière : 49 % ont connu une perte significative ou totale de revenus et 33 % des associations employeuses craignent de devoir réduire leur effectif. A l’inverse, 8% envisagent des recrutements.
Les dons des particuliers semblent s’être maintenus avec des intentions portant prioritairement sur la santé et la recherche médicale (39 %), l’aide aux personnes démunies (27 %) et l’environnement (27 %).
Au total, si le monde associatif semble faire preuve d’une certaine résilience, il doit anticiper une transformation de ses modes de fonctionnement, en particulier via le numérique dont le rôle s’est élargi tant vis-à-vis des salariés que des bénévoles, des adhérents / bénéficiaires ou des partenaires.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici Suivi socio-économique du 3 au 7 juillet – Focus sur les associations
*Enquête #COVID-2 du Mouvement associatif et du Réseau national des maisons des associations, administrée par Recherches & Solidarités, menée en ligne du 14 mai au 15 juin 2020 auprès de 12 248 responsables associatifs.
En Zone Euro et plus encore en France, les indicateurs économiques les plus récents confirment le rebond de l’activité déjà notable la semaine précédente, notamment en ce qui concerne les services, secteur le plus affecté par les mesures de distanciation sociale. Toutefois, comme le rappelle l’OMS, les nouvelles sont préoccupantes sur le front sanitaire avec l’apparition de nouveaux foyers d’infection dans plusieurs pays, comme l’Allemagne ou les Etats-Unis. Les Français se montrent particulièrement sensibles à ce contexte, pour autant, nos concitoyens se font à l’idée de « vivre avec » le coronavirus un certain temps…
Les entreprises, quant à elles, ont subi un choc majeur. Le recours au crédit a permis de différer et d’amortir cet impact mais au prix d’une montée de 10 % de leur endettement en cinq mois, soit 165 Md€. Même si la distribution de PGE (prêts garantis par l’Etat) ralentit, les 104 milliards d’euros accordés sont encore loin d’être comptabilisés dans les encours. La dette des entreprises devrait continuer à s’accroître dans les prochains mois mais avec des effets différenciés par région et plus sensibles pour les TPE et les PME.
En 2 mois (avril et mai), le nombre de saisines par les entreprises auprès de la médiation du crédit a été six fois plus élevé que sur l’ensemble de l’année 2019. Ces difficultés de financement ont été particulièrement élevées dans les Hauts-de-France, la Normandie et la Bretagne. Le recours aux PGE est très élevé en Corse et, dans une moindre mesure, en PACA où il représente respectivement 13,5 % et 8,2 % de la valeur ajoutée marchande de ces régions (moyenne France métropolitaine à 6,6 %).
Au global, la France, avec l’Espagne, se distingue par l’efficacité de son dispositif de PGE et par la réactivité de son système bancaire. En Espagne, le recours a aussi été très important lié notamment au choc économique majeur et à des démarches d’obtention simples. En Allemagne, l’utilisation a été réduite, malgré un dispositif généreux, due notamment à une situation ex-ante plus favorable et un choc économique plus limité. Au Royaume-Uni, le recours est modéré, généré par une lenteur dans la mise en place du dispositif et une garantie de l’Etat moins généreuse. En Italie, dans une situation économique difficile, la complexité des démarches et la fragilité du système bancaire ont fait que le dispositif a été peu utilisé malgré une garantie élevée.
En France, alors que les instruments de la survie du tissu productif sont désormais mis en œuvre, il reste à reconfigurer l’écosystème des entreprises qui continue à pâtir d’un taux de marge trop faible et de fonds propres insuffisants au regard de la dette, faute de quoi les PME françaises risquent de prolonger et d’accentuer leur choix stratégique implicite des vingt dernières années qui a consisté à privilégier la consolidation financière et la pérennité à l’investissement et à la croissance future.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici Suivi socio-économique du 26 juin au 3 juillet – Focus sur le PGE en France et en Europe
Le chaud et le froid continuent d’alterner en matière d’indicateurs économiques mais le point d’inflexion de la tendance d’activité est clairement dépassé. Certes, le recul du PIB, à -17 % au T2 2020 est sans précédent pour la France mais, pour la première fois, cette mesure de la croissance est moins négative que les -20 % précédemment anticipés. L’activité reprend ses droits mais elle le doit à une débauche de soutiens de toute nature.
Alors que la dynamique du rebond s’instaure lentement, la victoire sur le virus n’est pas encore acquise : la principale hypothèque est désormais associée à l’incertitude quant à une deuxième vague épidémique en Chine, en Inde, aux Etats-Unis, voire en France et s’accompagne d’un regain – passager ? – de pessimisme dans la population française qui anticipe majoritairement un nouveau confinement.
Les comportements en matière de mobilité illustrent bien les tendances, transformations et tensions observables dans l’économie et la société. En effet, la crise sanitaire a bouleversé la mobilité des Français, principal vecteur –et levier d’endiguement –de l’épidémie de Covid-19. Mais après la rupture du confinement, le retour à la normale est long, incomplet et différencié.
Sans parler du secteur aérien sinistré, l’évitement des transports collectifs accélère le développement des formes de déplacement plus économes en énergie, comme le vélo ou la marche, mais aussi, à l’exemple de la Chine, les plus énergivores, en particulier la voiture, symbole d’autonomie mais aussi de protection contre la contamination. Si le secteur automobile connait un effondrement des ventes avec une chute de 48 % des immatriculations de voitures particulières sur les 5 premiers mois 2020 (vs 2019), on constate cependant un rebond début juin, notamment sur les véhicules hybrides.
L’expérience à grande échelle du télétravail (mais aussi du téléenseignement ou de la télémédecine) a bousculé les usages et les organisations, et pourrait préfigurer une adoption plus systématique du travail à distance, réduisant structurellement les déplacements, voire érodant la dynamique de métropolisation. La tension pourrait s’exacerber entre l’idéal « bas-carbone » rêvé par des urbains et la réalité d’une mobilité contrainte encore très carbonée dans la France périphérique ou rurale.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici Suivi socio-économique du 19 au 26 juin – Focus mobilité
L’embellie de la semaine dernière a été de courte durée et le tir groupé de prévisions économiques toujours plus pessimistes venant aussi bien de banques centrales que d’organismes internationaux associé à de nouvelles craintes sanitaires a eu raison de l’optimisme des marchés. Au même moment, la Banque de France confirme que la contraction du PIB français dépassera 10 %, un troisième plan de soutien s’esquissant peu à peu sous la forme de dispositifs ad hoc bénéficiant aux secteurs les plus fragilisés. Les Français n’ont pas été touchés par cette vague de désillusions : leur scepticisme, voire leur pessimisme foncier, sur l’avenir économique du pays se maintient et la décrue de leurs inquiétudes sanitaires est graduelle et limitée. Leur consommation s’est pourtant redressée (un quasi retour à la normale début juin, mais avec de fortes inégalités sectorielles).
La crise actuelle semble plutôt raviver à la fois le besoin d’épargne de précaution et l’aspiration à se préparer à des perspectives de long terme de moins en moins rassurantes. Depuis près de 50 ans, jamais la proportion de ceux qui « arrivent à mettre de l’argent de côté » n’avait autant dépassé celle des non-épargnants. Sur mars et avril, les Français ont, d‘ores et déjà, mobilisé en actifs financiers 21 milliards d’euros de plus qu’en 2018-2019, principalement en liquidités (dépôts à vue et livrets). Déjà élevé au premier trimestre, leur taux d’épargne moyen en 2020 pourrait bien faire « vintage » à un taux proche de 20 %… comme dans les années 1970. Ce chiffre masque néanmoins l’hétérogénéité de la situation financière des ménages : des baisses de revenus et donc moins d’épargne pour certains, maintien du revenu et moins de dépenses (donc plus d’épargne) pour d’autres.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici Suivi socio-économique du 12 au 19 juin – Focus épargne
Si l’orientation de la bourse et le prix du baril de pétrole révèlent un basculement des indicateurs économiques, (confirmation du rebond en Chine, créations d’emplois massives aux Etats-Unis, redressement plus limité en zone Euro… ), l’impact de la crise ne cesse pour autant d’être réévalué à la hausse : pour la France, une baisse de 11 % du PIB et un ratio dette publique / PIB dépassant 120 % et pour la zone Euro, un recul du PIB proche de 9 % et une inflation inférieure à la cible des 2 % jusqu’en 2022. De plus, le reflux des inquiétudes s’accélère. Même si 71 % des Français craignent toujours d’attraper le coronavirus, ils ne sont plus que 25 % à penser que « le pire est devant nous ». Aussi, il semble que les inquiétudes économiques prennent peu à peu le pas sur les incertitudes sanitaires. C’est notamment le cas chez les 18-24 ans qui risquent d’être durablement marqués par cette expérience, à la fois par l’intensité du sentiment d’isolement et par la dégradation de leurs perspectives d’insertion professionnelle.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici Suivi socio-économique du 5 au 12 juin – Focus jeunes
La chute du PIB au 1er trimestre 2020 a été d’autant plus marquée dans les pays que les mesures de confinement ont été strictes. Cependant, on constate une performance relative (perte d’activité/sévérité des mesures) jusque-là meilleure pour la Corée du Sud, l’Allemagne ou les Etats-Unis et dégradée pour la France, l’Espagne ou la Chine. D’ailleurs, la contraction du PIB allemand au T1 est deux fois moins forte que celle des PIB français, espagnol et italien…
Les indicateurs économiques apportent encore peu de signes du rebond attendu et semblent repousser le point limite de la récession. En fonction du calendrier de déconfinement, un lent retour vers la normale s’opère, à un rythme plus rapide dans les pays comme l’Allemagne et les Etats-Unis. La mise en œuvre rapide et de grande ampleur des plans de soutien en Europe conduit à une très forte augmentation du niveau des dettes publiques, pouvant réenclencher à terme une réévaluation du risque souverain dans la zone Euro (EA, Euro Area). Si la dégradation de la dette publique est générale, elle touche de façon différenciée les pays européens, et notamment les pays déjà fortement endettés -dont la France- avec une détérioration plus nette de leur ratio dette/PIB.
La société française quant à elle est en prise avec des tensions aux effets potentiellement contradictoires : contraintes sanitaires vs qualité de vie et relations sociales ; sécurité du confinement vs dégradation de l’économie… Les individus commencent à « faire avec » et ajustent leurs modes de vie pour ne pas s’arrêter de vivre.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici Suivi socio-économique du 29 mai au 5 juin – Focus international
Poursuite de la dégradation de l’activité ou rebond l’économie ? L’une et l’autre… ce qui est en soi un signe d’amélioration, tout comme l’accord franco-allemand qui réduit la pression sur les taux italiens mais l’accentuation des tensions sino-américaines et la résistance de l’Europe du Nord à l’accord franco-allemand nous décrivent pour l’instant un « monde d’après » de confrontation plus que de coopération. Les Français quant à eux semblent face à un nouveau dilemme : qualité de vie versus impératifs sanitaires, certains arbitrages sont consensuels, d’autre pas…
Du côté des PME et des TPE, les Prêts Garantis par l’Etat (PGE), le chômage partiel et les reports de charges ont manifestement limité la pression sur les trésoreries même si 7 % des PME se perçoivent d’ores et déjà en grande difficulté. Mais le futur proche est préoccupant. D’une part, le retour à l’activité ex ante est plutôt espéré pour la fin 2020. D’autre part, la dégradation de la trésorerie est surtout anticipée d’ici à 3 mois environ avec une remontée des besoins en fonds de roulement, un repli des aides mais un chiffre d’affaires toujours insuffisant. Gardons néanmoins en mémoire que les PME sont structurellement moins vulnérables qu’en 2009, elles pourraient négocier ce virage, et celui de la transformation numérique, s’il n’est pas sous-estimé, plus positivement qu’on ne le craint.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici. Suivi socio-économique du 22 au 29 mai – Focus sur les TPE-PME
Alors que l’ampleur des conséquences économiques de la crise est mieux visible, se dessine également le contexte économique post-confinement avec, notamment, des arbitrages entre chômage réel et chômage partiel, la fragilité durable des acteurs privés, l’explosion de la dette publique…
Dans ce cadre, l’économie du sport a été frappée de plein fouet par les mesures d’endiguement liées à la pandémie du Covid-19. Si 64 % des Français sont en manque de sports de plein air, 40 % ont pratiqué une activité sportive pendant le confinement. Les associations sportives se révèlent potentiellement plus exposées que la moyenne des associations, leurs ressources étant moins liées aux subventions qu’aux cotisations de leurs adhérents, menacées par l’arrêt des activités. L’impact risque d’être encore plus sensible sur les entreprises de la filière sportive dont la perte de chiffre d’affaires pourrait atteindre 30 % alors qu’une croissance de 4 % à 5% était attendue en 2020… En revanche, les plateformes numériques sportives et le e-sport ont été largement plébiscités pendant le confinement et pourraient s’imposer dans le quotidien des Français. A moyen-long terme, l’économie du sport devrait bénéficier de la prévalence des enjeux de santé publique et de la montée des préoccupations individuelles pour la préservation du capital santé.
Pour plus de détails (et/ou pour télécharger), c’est ci-dessous :
Suivi socio-économique de la période du 15 au 22 mai
Focus post-confinement Économie du sport (infographie), juin 2020
Consulter l’étude de BPCE L’Observatoire dédiée à l’économie du sport.
Une semaine courte mais à nouveau riche en indicateurs économiques et données d’enquêtes sur l’état d’esprit des Français. Au niveau des territoires, il faut noter que l’impact sanitaire et celui des pertes d’activité économique ne se superposent pas sur la carte. En effet, l’épidémie est aujourd’hui concentrée dans le Nord-Est et l’Ile-de-France, et cela du fait de facteurs sociaux (densité de la population, inégalités économiques à travers notamment un moindre recours au télétravail) et de la proximité géographique avec les premiers clusters. L’impact économique ainsi que le recours aux Prêts Garantis par l’Etat (et à la médiation du crédit) sont quant à eux fortement hétérogènes dans toute la France, notamment du fait des spécificités sectorielles des activités.
Les mesures d’endiguement bouleversent également le rapport des Français à leur environnement : est-ce l’explication du nouveau (et durable ?) tropisme immobilier des ménages vers le marché jusque-là délaissé des maisons à l’écart des grandes métropoles ?
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici. Suivi socio-économique du 8 au 15 mai – Focus territorial
La chute brutale de la consommation liée au confinement est estimée à -33 % par l’Insee. Cette chute s’explique par plusieurs facteurs dont la combinaison déterminera les conditions de la reprise : difficultés d’accès à l’offre (fermeture de la plupart des commerces en confinement) ; difficultés économiques (baisse de revenu liée au chômage, arrêt d’activité des indépendants…) et diminution de « l’envie » de consommer.
En parallèle, l’épargne des ménages augmente fortement. Il s’agit pour l’essentiel d’une épargne « forcée » liée à une consommation « empêchée » mais qui répond également à la montée des incertitudes. En 2020, le taux d’épargne des Français pourrait s’établir entre 17 et 20 %, bien au-delà de la moyenne de long terme. Cette épargne supplémentaire bénéficie surtout aux comptes courant et secondairement aux livrets, mais aussi aux actions. Selon l’AMF, en 5 semaines, 580 000 dont 150 000 néo-investisseurs ont voulu tirer parti de la baisse des cours en souscrivant des actions du SBF 120.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici. Suivi socio-économique de la période du 1er au 8 mai + focus épargne et consommation
Le confinement ampute près de la moitié (49 %) de l’activité marchande par rapport « à la normale » (Insee, 23 avril). Tous les secteurs subissent une baisse de leur activité, mais son ampleur varie fortement :
– secteurs quasi à l’arrêt : automobile, métallurgie, fabrication de machines et équipements, transport de passagers, l’hébergement/restauration, le travail temporaire et la construction.
– secteurs très affectés : textile, transport de marchandises, information et communication, commerce
– Relativement moins impactés : pharmacie, chimie, agriculture, agroalimentaire
Pour les PME/TPE, selon l’enquête CPME réalisée du 2 au 12 avril, 60 % des TPE-PME constatent une baisse de leur activité supérieure à 50 % en mars et plus de la moitié des dirigeants craignent la faillite de leur entreprise.
80 % des dirigeants s’estiment bien informés sur le plan d’urgence et bien soutenus par leur banque et 83 % des TPE-PME ont fait une demande de chômage partiel et 2 8 % ont eu recours au PGE (21%p révoient de le faire prochainement).
Pour les ETI, selon l’enquête du Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire réalisée les 17 et 18 avril), la baisse de leur activité en avril est estimée à -53 %. 64 % des ETI interrogées ont recours au PGE. 87 % ont recours au chômage partiel et 74 % des ETI anticipent des difficultés après le 11 mai (surtout liées aux exigences sanitaires).
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici. Suivi socio-économique de la période du 24 avril au 1er mai + focus entreprises
Le confinement a entraîné une rupture dans les pratiques de consommation alimentaire, une « quasi économie de guerre » : forte augmentation de la consommation alimentaire des ménages, recentrage sur les produits de base et/ou de longue conservation ; à l’inverse, une consommation festive ou « plaisir » en berne.
L’agriculture est un des rares secteurs qui continue à produire avec une perte d’activité estimée à « seulement » -10 % par l’Insee : peu de chômage partiel mais des besoins de main d’œuvre non satisfaits et des appels publics à volontaires. Cependant, la perturbation des chaînes d’approvisionnement et de distribution fragilise l’équilibre de la filière.
Certains acteurs sortiront renforcés : plateformes de mise en relation, magasins de producteurs, grande distribution, coopératives. La crise conforte le modèle du circuit court, voire la transformation à la ferme et une consommation plus durable et locale. Enfin, la volonté du Chef de l’Etat de « rebâtir une indépendance agricole française » est en phase avec 93 % des Français (Odoxa-Comfluence / Les Echos).
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici. Suivi socio-économique de la période du 17 au 24 avril + focus agriculture
Avec une mise à l’arrêt désordonnée de la plupart des chantiers depuis l’annonce du confinement, l’Insee estime à 88 % la perte d’activité dans la construction. Le redémarrage très progressif va peser sur l’activité de production en 2020. Toutes les catégories de professionnels de l’immobilier et du bâtiment sont touchées dont beaucoup d’indépendants.
Selon BVA pour Drimki, à fin mars, 15 % des sondés ont répondu avoir un projet pour les douze prochains mois, soit 2% de moins qu’en février : une baisse sensible mais pas une rupture majeure.
Si l’impact estimé de la crise est immédiat et massif sur les volumes (transactions et construction), les prix s’ajusteraient de manière décalée et plus faiblement : dans l’ancien, un recul des transactions en 2020 entre 25 et 35 % avec des prix en recul limité à court terme (environ -2 %) puis de façon plus marquée en 2021 (-4 à -7 %) ; dans le neuf, les ventes baisseraient de 40 % avec un rebond limité en 2021 avec une résilience des prix sauf si les promoteurs sont contraints d’écouler précipitamment leur stock.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici. Suivi socio-économique de la période du 10 au 17 avril
Les défaillances d’entreprises devraient augmenter en 2020 (+8 % selon Euler Hermès), alors que c’était déjà une source de préoccupation pour les PME de plus de 50 salariés avant l’apparition du covid. Les conséquences du Coronavirus vont plus sévèrement affecter certains secteurs selon l’Insee : les services marchands (commerces non alimentaires, restaurants, transports, …), l’industrie non agroalimentaire (surtout automobile, aéronautique, biens d’équipement, …) et la construction.
La capacité de résilience de la plupart de ces secteurs s’est érodée depuis 2 ans : ralentissement économique en France et évènements ponctuels (crise des Gilets Jaunes et grèves).
Pour satisfaire leur besoin de financement, les entreprises pourraient retirer les dépôts accumulés sous forme de cash depuis plusieurs années (environ 450 Md€ en DAV fin 2019), au-delà des lignes de trésorerie déjà négociées, qui devraient être tirées à leur maximum, et des prêts garantis par l’Etat.
Mais aussi les faits marquants, les points d’alerte et le contexte sociétal de la semaine à retrouver ici. Suivi socio-économique de la période du 28 mars au 3 avril
A télécharger ici : |
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Suivi socio-économique du 17 au 24 juillet DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 11 au 17 juillet et un focus sur l'immobilier DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 3 au 7 juillet – Focus sur les associations DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 26 juin au 3 juillet – Focus sur le PGE en France et en Europe DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 19 au 26 juin – Focus mobilité DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 12 au 19 juin – Focus épargne DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 5 au 12 juin – Focus jeunes DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 29 mai au 5 juin – Focus international DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 22 au 29 mai – Focus sur les TPE-PME DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique de la période du 15 au 22 mai DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique du 8 au 15 mai – Focus territorial DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique de la période du 1er au 8 mai + focus épargne et consommation DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique de la période du 24 avril au 1er mai + focus entreprises DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique de la période du 17 au 24 avril + focus agriculture DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique de la période du 10 au 17 avril DOCUMENT PDF |
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Les impacts de la crise du Covid-19 sur l’immobilier résidentiel – 9 avril 2020 DOCUMENT PDF |
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Suivi socio-économique de la période du 28 mars au 3 avril DOCUMENT PDF |
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