Depuis 2011, BPCE L’Observatoire fait l’état des lieux des cessions-transmissions des entreprises en France. Si, dans son dernier bilan, l’étude souligne que le nombre d’entreprises cédées en France est en baisse, il n’en demeure pas moins que près de 51 000 reprises ont eu lieu durant l’année 2016 en France. C’est ainsi que pour illustrer ces résultats, nous sommes allés à la rencontre d’un repreneur d’une PME qui a été accompagné dans son opération par les experts en ingénierie financière Banque Populaire.
Exemple d’une reprise d’entreprise réussie : Gauvin Automobiles
L’acquisition de Gauvin Automobiles
Emmanuel Juglair, 47 ans, souhaitait depuis un moment reprendre une entreprise et devenir ainsi "maître à bord". Quand Gauvin Automobiles, située à Niort, lui a été proposée par la Banque Populaire, cela cochait ses principaux critères : une activité de négoce (voitures neuves et d’occasion) qui correspondait à son expertise, une entreprise familiale de 25 salariés avec une forte notoriété locale et une localisation dans le Niortais, région particulièrement appréciée par Emmanuel Juglair.
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Le département des Deux-Sèvres se situe au niveau de la médiane des départements en matière de cession-transmission avec un taux de cession de plus de 5 %.
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Une transmission presque familiale
Entre le moment où la Banque Populaire lui a présenté le projet de rachat de l’entreprise et celui de la signature, dix mois se sont écoulés. Les cédants étant les enfants du fondateur, Emmanuel a tout de suite perçu l’importance pour la famille de la cession de l’entreprise et cela correspondait à sa philosophie : un héritage entrepreneurial plutôt qu’un simple investissement de son capital. D’ailleurs, l’un des cédants continue de travailler à ses côtés au sein de Gauvin Automobiles.
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La transmission familiale est la seule modalité de transfert d’activité qui ait tiré son épingle du jeu ces dernières années avec une progression en 2016. Elle a d’autres vertus comme le maintien d’activités dans des zones plus rurales et un taux de survie supérieur à la moyenne.
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La cession-transmission d’entreprise, une histoire d’hommes
Quinze mois après la reprise, Emmanuel est un entrepreneur heureux car les résultats sont supérieurs au business plan, l’équipe en place a été maintenue et il investit pour digitaliser son entreprise, la rendant ainsi attractive auprès des jeunes générations. C’est également un entrepreneur fier de respecter l’histoire des fondateurs.
La conclusion d’Emmanuel Juglair parle d’elle-même : "La reprise d'une entreprise, ce n'est pas seulement une histoire de technique, ni de business plan, c’est aussi une histoire d’hommes et, pour ma part, c’était la rencontre avec un banquier et une famille de cédants".
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L’exemple de Gauvin Automobiles est le profil type d’une belle opération, bien accompagnée par des experts. À sa tête un dirigeant de moins de 50 ans qui investit dans l’entreprise pour la rendre plus dynamique, plus attractive tout en sauvegardant l’emploi. A l’inverse, les travaux de BPCE L’Observatoire ont montré à de multiples reprises que les entreprises dont les dirigeants avancent en âge adoptent des stratégies de sous-investissement, conduisant souvent à un ralentissement de leur croissance. Il s’agit d’un enjeu clé pour la compétitivité des entreprises françaises.
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