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Fondation d'entreprise Banque Populaire : interview de Marie Grillo, vitrailliste

A l'occasion des 25 ans d'esprit d'entreprendre de la Fondation Banque Populaire, le Groupe BPCE a interviewé une lauréate.

D’où est née votre passion pour le vitrail ?

J'ai rencontré le verre toute jeune, à Murano. A l'époque, j'étais fascinée par le soufflage du verre et par la transparence du matériau. Plus tard, alors que j'avais entamé des études très académiques de langues étrangères, j'ai fait la connaissance d'un verrier, créateur de vitraux. Son style de vie et sa façon de parler de son métier m'ont convaincue de changer de voie et de me consacrer au vitrail.  L'envie de monter mon propre atelier est née en même temps que mon projet professionnel. Je n'ai jamais envisagé le salariat autrement que comme un moyen de me perfectionner avant de me lancer à mon compte.

Comment avez-vous rencontré la Fondation d’entreprise Banque Populaire ?

Au moment de monter mon atelier, je me suis mise à fureter sur internet, pour trouver le moyen de me développer plus rapidement malgré mes petits moyens. Il est très difficile de vivre du vitrail et de lancer un atelier, je cherchais donc des fondations qui puissent m'accorder un prêt à taux zéro ou des aides plus spécifiques aux métiers d'art. C'est au cours de ces recherches que j'ai découvert la Fondation d'entreprise Banque Populaire. J'avais créé mon atelier l'année précédente, grâce à un contrat de sous-traitance qui me garantissait quelques mois de travail, et je venais au terme de ce gros contrat, avec comme objectif de trouver mes propres clients. Le projet que j'ai défendu auprès de la Fondation était celui de participer à mon premier salon, pour me faire connaître.

Comment s’est déroulée votre relation avec la Fondation ?

Je trouve la Fondation très humaine. C'est à coup sûr dû à la personnalité de Martine Tremblay, directrice de la Fondation, très à l'écoute lorsque nous avons des questions. Pour le moment, je me prépare au salon pour lequel la Fondation a accepté de me suivre. Il aura lieu en février 2018. L'an prochain, je sais que je trouverai un interlocuteur attentif et bienveillant pour la suite de mon projet.

Que vous a apporté la Fondation d’entreprise Banque Populaire ?

Tout d'abord, une aide financière sans laquelle je ne pourrais pas, aujourd'hui, envisager de présenter mon travail sur un salon de Décoration parisien. C'est énorme, même si c'est à moi ensuite de proposer un stand haut de gamme pour intéresser des décorateurs.
Ensuite, de l'audace : l'aide de la Fondation s'étale sur trois ans. Cela permet d'avoir une vision et une stratégie de développement à moyen terme, et d'oser envisager des investissements que je n'aurais jamais pu faire seule. Par exemple, l'an prochain, je vais devoir augmenter ma visibilité sur internet où je suis presque inexistante aujourd'hui. Je peux oser faire appel à un professionnel (chose que je ne me serais jamais risquée à faire sans le soutien de la Fondation) et gagner en efficacité.
Mais je crois que le plus important, bien que ce ne soit pas quantifiable, est l'impact psychologique d'être lauréate. Pour faire vivre un atelier de vitrail, il faut être très motivé et se démener pour trouver des collaborateurs. Il y a parfois des moments de doutes, des creux de vagues. Le fait d'être soutenue par la Fondation me conforte dans mon choix professionnel et la confiance que l'on m’a donnée me touche profondément.

Que tirez-vous de cette expérience avec la Fondation ?

Je dirais que la Fondation peut apporter un soutien décisif lorsque l'on se trouve à un tournant professionnel. Quant à ceux qui se laisseraient rebuter par le caractère assez technique de certains éléments du dossier de sélection, je dirais que ce sont des éléments utiles de réflexion sur la manière de se lancer à son compte.

Pour en savoir plus : Site de Marie Grillo

Pour plus d'informations sur la Fondation d'entreprise Banque Populaire  : Cliquez ici

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