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Observatoire de la petite entreprise FCGA - Banque Populaire

Les tops et les flops des TPE en 2016 !

Secteur par secteur, profession par profession, tour d’horizon des « tops » et des « flops » des petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services en 2016. Une enquête exclusive de la FCGA, réalisée en partenariat avec Banque Populaire.

LES TOPS
Sur le podium

LES BOUTIQUES D’ÉLECTROMÉNAGER-TV-HIFI + 5,8 %
C’est le record de l’année, tous secteurs et toutes professions confondues. Les boutiques de proximité spécialisées dans la vente d’appareils électroménagers, les téléviseurs et le matériel hifi occupent la première place de notre palmarès annuel. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 5,8 %, ils créent la surprise après une année 2015 compliquée (- 2,7 %). C’est surtout le dynamisme du marché du petit électroménager (centrifugeuses, aspirateurs-balais, robots culinaires…) qui booste les ventes. Accueil, conseil, qualité de la relation humaine : les magasins de proximité exploitent avec talent leurs atouts naturels pour se démarquer des grandes enseignes spécialisées et de l’offre des hypermarchés.

LES COMMERCES DE CYCLES + 2,5 %
La profession peut dire merci au vélo électrique ! Depuis cinq ans, le marché est porté par une croissance annuelle de 30 à 35 %. En 2016, près de 150 000 vélos électriques ont été vendus selon l’ADEME et l’Union des sports et du cycle. Pour les 1 970 petites entreprises françaises spécialisées dans la vente et la réparation de cycles, c’est une véritable aubaine. Estimé à 1,7 milliard d’euros par l’Observatoire du Cycle, le marché devrait connaître une nouvelle accélération en 2017 avec l’entrée en vigueur de l’aide financière de 200 euros débloquée par le gouvernement pour toute acquisition d’un vélo à assistance électrique (décret paru au JO le 18 février 2017).

LES TAXIS -AMBULANCES + 1,8 %
Rudement malmenés, ces dernières années, par le développement des transports alternatifs urbains et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), les 60 000 chauffeurs de taxis exerçant en France sont globale-ment toujours affaiblis. Ceux qui assurent des prestations de transport de personnes malades ou en situation d’urgence sanitaire s’en sortent cependant mieux que les autres. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 1,8 % (contre -2,4 % un an plus tôt), les taxis-ambulances ont retrouvé le chemin de la croissance en 2016.
Et aussi…
Les carrossiers automobile (+ 1,5 % contre - 0,3 %), les crémeries fromageries (+ 1,3 % contre + 0,4 %), les entreprises de nettoyage (+ 0,8 % contre + 0,5 %), les laveries et pressings (+ 0,6 % contre - 2,5 %)…

 

LES FLOPS
Dans le rouge

LES AGENCES IMMOBILIÈRES - 7,1 %
En 2016, selon la FNAIM, 850 000 transactions ont été enregistrées en France. Un record depuis 2006 ! Stimulées par la baisse des taux bancaires (qui remontent cependant légèrement depuis la fin de l’année dernière) et des prix en hausse modérée (mais qui pourraient bien s’emballer, si la reprise se confirme), ces ventes ne profitent cependant pas aux agences immobilières indépendantes dont l’activité se détériore nettement.

LES DÉTAILLANTS EN CHAUSSURES - 5,5 %
C’est la plus forte baisse d’activité de l’Equipement de la personne en 2016. Au 3ème trimestre, les détaillants en chaussures ont subi un effondrement de leurs ventes : - 11,9 % ; une chute de chiffre d’affaires qui s’explique principalement par l’intensification de la pression concurrentielle exercée par les autres acteurs du marché sur les détaillants traditionnels : sites de vente en ligne, magasins d’enseignes, rayons chaussures des chaînes de prêt-à-porter, offre des magasins de sport…

LES STUDIOS PHOTO - 4,7 %
La profession collectionne les flops… C’est la troisième année consécutive qu’elle figure parmi les moins bonnes performances de l’année. Même si son taux moyen d’activité s’améliore par rapport à ceux des deux années précédentes (- 7,8 % en 2015 après - 8,9 % en 2014), elle traverse une crise historique. La banalisation des smartphones équipés d’appareils photo de qualité combinés à des applications gratuites de traitement d’image et de partage instantané a porté un coup sévère à l’activité des studios traditionnels.
Et aussi…
Le prêt-à-porter (- 4,0 % contre - 3,9 %), l’optique-lunetterie (- 3,4 % contre - 1,1 %), la lingerie (- 3,4 % contre - 1,6 %), la maçonnerie (- 3,3 % contre - 1,8 %)…
 

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