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Classifications paralympiques : comment ça marche ?

Technique, précis mais complexe, le système des classifications paralympiques vise à garantir une compétition équitable. Explications.

On les retrouvera aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 : 22 sports paralympiques et plus de 500 épreuves dans des catégories aux intitulés aussi différents que T54, SM13, catégorie B ou PTS5… mais pourquoi ? Selon le Comité International Olympique : « Le système des classifications a été mis en place pour minimiser l’impact des déficiences sur les performances sportives et pour garantir que le succès d’un athlète est déterminé par ses compétences, sa forme, sa puissance, son endurance, son habilité tactique et sa concentration mentale ». Basé sur l’impact du handicap sur les performances, et non le handicap lui-même, le système détermine ainsi qui peut participer à la compétition et catégorise les athlètes en fonction de leur limitation d’activité. De ce fait, des athlètes présentant des handicaps différents peuvent concourir ensemble s'ils présentent un degré égal d'aptitude fonctionnelle. 

Examinés par un personnel médical et technique spécialisé, les athlètes sont répartis dans trois grandes catégories : athlète handicapé physique ; athlète malvoyant et non voyant ; athlète présentant un handicap mental ou psychique, qui répondent à une liste précise de 10 handicaps*. Les sourds et malentendants ne sont pas pris en compte dans ce classement ; ils ont leur propre compétition appelée "Deaflympics" (deaf = sourd en anglais), dont la prochaine édition se tiendra au Brésil en mai 2022. 

A partir de là, chaque Fédération internationale établit et tient à jour son propre système – d’où la multiplicité des catégories. Pour chaque sport (représenté par son initiale en anglais), un « coefficient » est attribué à l'épreuve ; plus le chiffre est petit, plus le handicap est important.  

*diminution de la puissance musculaire / diminution de l’amplitude passive des mouvements / déficience des membres / différence de longueur des jambes / taille courte / tension musculaire / mouvements non coordonnés / mouvements involontaires / déficience visuelle / déficience intellectuelle.  

Pour aller plus loin, visionnez les vidéos pédagogiques du Comité Paralympique et Sportif Français : Volley assis - YouTube 

 

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