80 athlètes français à la cérémonie

Bien sûr, le stade était vide, mais les Jeux demeurent les Jeux. Aussi, quand vers 20h30, heure locale, la délégation française a pénétré dans le stade olympique de Tokyo, tous les athlètes présents dans la délégation ont forcément ressenti une immense émotion. C’est un jour particulier dans une vie que de prendre part à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, de rentrer ainsi dans un stade où sont rassemblés tous les champions du monde entier. Les quelque 80 athlètes français sont arrivés juste après l’énorme délégation américaine et juste avant l’imposante délégation nippone, le pays hôte qui bénéficie ainsi de nombreuses équipes qualifiées d’office, ce qui explique le grand nombre d’athlètes japonais. Les deux porte-drapeaux de l’Equipe de France – la judokate Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd – ont ouvert d’un pas alerte l’entrée des Bleus dans le stade.  

Le salto de Samir Aït Said

Samir Aït Said, revenu de sa terrible fracture à la jambe aux Jeux de Rio, s’est fendu d’un spectaculaire salto arrière pour donner le ton d’une arrivée tricolore dynamique et joyeuse et très applaudie par les rares Japonais – des volontaires – présents dans le stade. Les Français ont en effet particulièrement mis de l’ambiance avant et pendant la cérémonie à gorge déployée.

Ensuite, ils ont écouté le discours poignant de la directrice du Comité d’organisation Seiko Hashimoto puis de Thomas Bach, le président du Comité international olympique. Enfin, ils ont assisté à l’allumage de la flamme par la grande star du sport japonais, la tenniswoman Naomi Osaka, au terme d’une cérémonie qui restera marquée par l’image formée par des drones rassemblés dans les cintres du stade olympique.

Maintenant, place à la compétition…   

Copyright photo : KMSP