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La gardienne de Hand Cléopâtre Darleux, soutenue par la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire

Les choix de Cléopâtre

L’Equipe de France de handball féminin est en finale à Tokyo comme il y a cinq ans à Rio avec dans ses cages une grande gardienne et une femme de bien

Défense d’entrer

Dans la folie douce qui emporte les sports collectifs français cette semaine à Tokyo, le handball féminin apporte son enthousiasme et sa différence. Bien entendu l’équipe d’Olivier Krumbholz s’inscrit dans la tradition des Equipes de France de sport collectif avec une défense de fer, le point commun à toutes ces équipes, depuis l’Equipe de France de foot championne du monde en 1998 jusqu’à cette équipe féminine de hand. Celle-ci s’est sortie de son âpre demi-finale face à la Suède (29-27) donc par sa défense et notamment comme souvent dans le hand français grâce à la performance de sa gardienne Cléopâtre Darleux, soutenue par la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire.

Quel match !

Elle est rentrée à la place d'Amandine Leynaud qui avait sorti une grosse partie en quart de finale face aux Pays-Bas… Cette fois c’était à Cléopâtre de faire le travail. Elle a sorti les arrêts qu’il fallait dans les moments importants. Au final, sept tirs arrêtés qui ont pesé très lourds… Evidemment on pense à cet arrêt de très grande classe à 26_24 face à la redoutable Jamina Roberts alors que la France joue avec une joueuse en moins et que l’on s’achemine vers la fin du match.  Elle récidivera à nouveau contre elle. La psychologie joue beaucoup dans ces face à face. Or lors de son entrée en jeu Cléopâtre a stoppé presque à bout portant un tir de la Suédoise. Elle est ainsi parvenue à rentrer dans la tête de la championne nordique. Il faut aussi souligner parce que c’est en demi-finale d’une telle compétition, ce qu’on appelle un "pastis" c ‘est à dire que la gardienne bloque le ballon dans ses mains.  

Convention collective pionnière


Bien sûr, c’est toute l’équipe qui a battu la Suède et qui se hisse ainsi en finale comme l’Equipe de France l’avait fait à Rio. Simplement Cléopâtre a joué un rôle majeur dans cette qualification et c’est d’autant plus important pour elle, que Cléopâtre n’était pas à Rio. Car cette Alsacienne qui évolue à Brest est à la fois une joueuse de très haut niveau en même temps qu’elle mène son existence de femme. C’est assez remarquable pour être souligné, c’est-à-dire qu’elle ne sacrifie ni l’un ni l’autre mais mène tout de front. C’est ainsi que mère de famille elle a milité et obtenu que le handball français devienne le premier sport professionnel féminin français à signer une convention collective qui inclut la maternité des joueuses. 
Aussi a-t-elle fait des "allers retours" en Equipe de France. Elle a en effet eu deux interruptions tricolores d’abord de 2014 à 2017 puis de 2018-2020. Il lui a fallu à chaque fois regagner sa place. Et maintenant la voilà, à 32 ans, en finale des Jeux (dimanche 8 heures) face à la Russie. Pour le match d’une vie.     

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Copyright photo : KMSP

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