Natation : Maxime Grousset en finale de la reine des courses

La course d’entre les courses

C’est une formidable performance qu’a réalisée Maxime Grousset en natation à Tokyo. Pour ses premiers Jeux, à 22 ans à peine, il est parvenu à se hisser dans l’une des deux courses mythiques de cet événement. En effet, avec le 100m de l’athlétisme, le 100m nage libre constitue l’autre course emblématique des Jeux Olympiques. Le jeune pensionnaire de l’Insep a en effet réalisé le 5e temps de sa demi-finale en nageant en 47’’82 mais qui constitue le huitième temps au total des demi-finales. Cela lui permet de décrocher le dernier billet de la finale qui se courra jeudi matin à 4h37 heure française. 
Comme au 100m en athlétisme, se retrouver en finale du 100m nage libre en natation constitue déjà une forme d’exploit, en tout cas vous fait rentrer dans l’aristocratie de la natation. C’est la reine des courses. 
Grousset s’entraîne à l’Insep avec le coach chevronné Michel Chrétien qui avait mené naguère à Amiens les nageurs Jérémy Stravius et Mélanie Henique au plus haut niveau. C’est à nouveau une réussite pour avoir porté jusqu’en finale du 100m le jeune et prometteur Maxime Grousset, accompagné depuis 4 ans par la Banque de Nouvelle Calédonie.  

Des moments précieux pour les Jeux Olympiques de Paris 2024

Les responsables du sport français comptaient faire de bons résultats à ces Jeux à Tokyo mais tablaient aussi sur cette compétition pour permettre à de jeunes talents de prendre de l’expérience en vue des Jeux de Paris 2024. Grousset se situe exactement dans ce cadre. Ce qu’il va vivre jeudi matin est unique. Il va connaitre la tension de ce qui est l’un des plus grands moments de sport. Toute la planète va regarder cette course et Grousset va vivre ces instants, l’attente pesante dans la chambre d’appel, l’immense stress du départ, la présence imposante des cadors mondiaux de la natation autour de lui… Il va emmagasiner tout cela, apprendre, voir, retenir, pour que dans trois ans il est déjà en lui l’expérience d’une telle course. Lorsqu’il devra à nouveau affronter ces moments, il saura exactement à quoi s’en tenir. Il n’aura pas l’appréhension de l’inconnu. C’est un atout inestimable. Mais maintenant, alors que toute la Nouvelle-Calédonie doit retenir son souffle, il lui reste à vivre pleinement ces prochaines heures et à donner le meilleur de lui-même.

Quand Maxime Grousset évoque la chambre d'appel : à écouter ici
 

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* Via le Pacte de Performance

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