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Alexis Pinturault - Crédit agence Zoom

Ski alpin : des émotions et des médailles !

L’Équipe de France de ski alpin, soutenue par la Caisse d’Epargne et forte d’un bel état d’esprit, a terminé ces magnifiques championnats du monde à Cortina d’Ampezzo avec son meilleur bilan depuis 1970 et des émotions dans tous les sens.

Mathieu Faivre, bien accompagné

Lors de cette deuxième manche du slalom géant des championnats du monde dans le magistral décor de Cortina d’Ampezzo, l’Équipe de France est passée par toutes les émotions. Un condensé de sensations comme les grandes compétitions de ski peuvent en offrir. La pente était raide, la piste glacée… Alexis Pinturault, le meilleur skieur actuel sur la planète neige, avait réalisé une première manche exemplaire. Le titre mondial lui était promis. Mais dans ce sport, un misérable rien, un insignifiant impondérable peut faire tomber le plus grand des champions. Ainsi, plusieurs favoris s’en allaient au tapis dans cette 2e manche, notamment sur une 5e porte piégeuse. Mathieu Faivre, le skieur d’Isola, champion du monde juniors en 2010, a sorti deux manches exceptionnelles avec ce touché de neige qui le caractérise. Mis en confiance par son titre de champion du monde de slalom parallèle, il s’est déjoué des pièges pour occuper la tête de la course. Restait donc « Pintu ». Les responsables de l’Équipe de France ont pu un instant imaginer voir deux Français aux deux premières places. Hélas, Alexis Pinturault est parti à la faute sur cette maudite 5e porte. Comme Clément Noël lors de la 2e manche du slalom... alors que le titre lui tendait les bras. C’est l’impitoyable loi du ski et qui en fait aussi sa grandeur et donne au titre de Mathieu Faivre toute sa dimension. Un couronnement dont les entraîneurs de l’Équipe de France masculine peuvent se prévaloir tant ils ont accompagné ces derniers mois Mathieu, rongé parfois par les doutes dans sa quête de perfection. Le Niçois a d’ailleurs remercié ses entraîneurs à l’issue de la course.

Une forte densité

Certes, Alexis Pinturault était immensément déçu par cette erreur dans le géant, bien plus que de sa 7e place en slalom. Mais il repartait néanmoins d’Italie avec une médaille d’argent en combiné et une médaille de bronze en super G qui s’ajoutait au bronze en parallèle de Tessa Worley, ce qui plaçait la France sur le podium des nations, son meilleur résultat depuis 1970, : 3e avec 5 médailles.

Bien sûr, ce n’est pas à la hauteur des attentes du leader de la Coupe du Monde. Mais l’Équipe de France, elle, peut se réjouir, la relève est assurée par des skieurs talentueux. La France n’avait pas remporté de titre mondial en géant depuis 53 ans quand Jean Claude Killy fut sacré Champion du monde de la discipline, succédant ainsi à Guy Périllat (1966 à Portillo, Chili). Aussi le résultat du Mondial italien s’avère historique à cet égard. Le DTN Fabien Saguez, interrogé sur France télévision, estimait que « le bilan est positif. On a certes le potentiel pour faire mieux. Mais dans ces courses à très haute tension, on a adopté la bonne attitude. C’est très important car à la fin on a un champion du monde. (…) On a beaucoup de densité en vitesse et en technique ».  C’est en effet le gros point fort de cette Équipe de France masculine qui dispose d’éléments à très haut niveau qui peuvent performer malgré les vicissitudes inhérentes aux compétitions de ski. 

Et ce n’est pas terminé car la fin de saison pourrait s’achever en apothéose avec le gros Globe de Cristal pour Alexis Pinturault. Ce qui bouclerait une année exceptionnelle pour le ski français masculin et qui consacrerait ainsi le travail des équipes de David Chastan. 


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Crédit photo : Agence Zoom

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