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Loana Lecomte.

Loana Lecomte, VTT : "ce sport est ma passion. Je l’aime parce que cela me fait du bien…"

A 23 ans, Loana Lecomte, soutenue par la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes, est l’un des éléments montant de l’équipe de France de VTT et l’un des grands espoirs pour l’équipe de France Olympique à Paris en 2024. Portrait.

Elle a remporté cet été le titre de championne d’Europe de cross-country. Originaire de Haute Savoie, Loana nous raconte son amour de la nature qui se confond complètement avec celui de sa discipline.

Quel impact le sport a-t-il sur votre vie ?

Je suis issue d’une famille de sportifs. J’ai toujours fait du sport depuis mon enfance. C’est toute ma vie et c’est devenu mon métier. Il a donc une place primordiale. Je ne pourrais pas vivre sans sport.

Comment s'est passée la transition vers le haut niveau ?

Ce fut assez rapide. Je suis passée d’une petite catégorie chez les jeunes directement à une victoire en coupe du monde car j’ai été surclassée. Je me suis donc retrouvée d’un coup dans le milieu professionnel. Mais j’ai eu la chance d’être bien entourée avec de bons conseils aux bons moments et la transition s’est finalement passée sans problème. Mais c’est sûr que j’ai soudainement changé de vie par rapport aux copines de mon âge.

Quel est votre souvenir sportif marquant ?

Certainement, la victoire de Julie Bresset en VTT cross-country aux Jeux Olympiques en 2012 à Londres. Lorsque j’ai vu ça à la télé, j’ai dit à mes parents : voilà ce que je veux faire…

Quel est votre champion culte ?

Je pratique le ski depuis toute petite alors j’ai toujours été fan de Tessa Worley et de Martin Fourcade.

Qu’est-ce qui vous plait dans votre discipline et pourquoi est-elle singulière ?

Ce qui me plait dans le VTT cross-country, c’est qu’il s’agit d’un sport qui se pratique en pleine nature. On se retrouve seule au monde dans des décors magnifiques. Et puis, c’est une discipline d’une grande exigence physique et technique avec en plus ce sentiment d’évasion.

A quoi pensez-vous quand vous êtes dans le doute ?

Quand je suis moins bien, je m’accroche à l’idée qu’il est normal dans la vie d’un athlète d’avoir des hauts et des bas. Et d’ailleurs, il y a souvent plus de bas que de hauts. Et puis, ces moments permettent de s’endurcir. Enfin, ce sport est ma passion. Je l’aime non pour les résultats mais parce que cela me fait du bien…

Vous vous faites aider désormais par une psychologue ?

Quand on arrive à très haut niveau, on n’est certes pas au même niveau physique mais la dimension psychologique compte aussi beaucoup. C’est donc important d’avoir l’accompagnement spécifique et surtout de trouver la personne qui vous convient.

(Loana est suivie par l’ancienne athlète de biathlon et médaillée Olympique Marie-Laure Brunet).

Quel est votre point fort ?

J’arrive à vraiment à me surpasser afin de n’avoir aucun regret.

Quelle est une journée type pour vous ?

Je me lève vers 7h30.  Je fais un copieux petit déjeuner. En général, deux œufs à la coque, du fromage…des fruits, deux bonnes tranches de pain. Également un bol avec du yoghourt, des graines, des noix. Je choisis des produits locaux issus de circuits courts. Enfin, je prends un petit café pour finir. Ensuite, je vais faire mon ménage, un peu de rangement. Puis, je pars m’entraîner. Si c’est une sortie d’endurance, ça dure entre trois et quatre heures et deux heures pour une séance d’intensité.

Je rentre, je lave mon vélo, le bricole un peu s’il y a besoin. Puis je me douche… Après, soit je me prépare un repas, sois je vais chez mes grands-parents qui n’habitent pas loin. Ma grand-mère me fait une bonne salade ou un poisson, des féculents ou bien elle m’a préparé son fameux gratin d’aubergines….

Après vous faites toujours une sieste ?

Oui d’une vingtaine de minutes. Après quoi, je gère les papiers, mes rendez-vous, ma communication, mes sponsors.  Une fois par semaine je vais voir un kiné à Annecy pour optimiser la récupération et éviter les risques de blessures.

Et enfin, je rentre et je prépare mon repas du soir, plutôt des légumineuses pour avoir des protéines végétales et varier ainsi mon apport en protéines, c’est-à-dire des pois chiches, des lentilles.

Et le soir ?

Je suis assez vite fatiguée. Je me pose tranquillement, je prends la petite tisane qui va bien et je vais me coucher vers 22 heures.

Où en êtes-vous dans vos études ?

J’ai validé cette année ma licence STAPS. Là, je vais entamer une formation en anglais pour mieux gérer les interviews et mieux communiquer avec les autres athlètes.

Comment vous imaginez-vous dans vingt ans ?

Je serai toujours dans le milieu du sport. J’aurai 43 ans, je ne ferai plus de haut niveau… Ce ne sera pas forcément dans le vélo, on verra les opportunités qui se présenteront.

Que représentent les Jeux Olympiques de Paris 2024 dans votre carrière ?

C’est un pic dans une carrière. En VTT, nous avons néanmoins de grandes compétitions tous les ans, les championnats d’Europe, les championnats du monde… On a donc d’autres grands objectifs avant les Jeux.

Comment se prépare-t-on aux Jeux Olympiques ? Est-ce réellement un évènement particulier par rapport aux autres compétitions ?

Les gens y portent beaucoup d’importance car il y a notamment une dimension médiatique exceptionnelle. Il convient d’être le ou la meilleure le jour J mais, au fond, cela demeure une compétition comme une autre. Et il faut la préparer comme les autres courses. C’est comme ça que l’on sera le plus performant.

Si vous deviez retenir une valeur qui vous est chère dans le sport ?

Ce que je trouve magnifique dans le sport c’est que tout le monde, du premier au dernier, va chercher à se dépasser soi-même.

Avez-vous une autre passion ?

J’adore la course à pied, le ski de fond et le trail. En fait, la nature m’apaise… J’ai besoin de me retrouver seule face aux montagnes….

En quoi le soutien de votre partenaire la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes est-il important dans votre vie de sportif de haut niveau ?

 Ça nous permet de vivre de notre sport, de s’y consacrer totalement sans avoir deux ou trois jobs à côté. Et ainsi avoir moins de pression. Quand on aborde une compétition, on ne se dit pas je dois absolument gagner cette course afin de gagner de l’argent. On a l’esprit plus libre et on est donc forcément plus performant.

Dans le cadre du partenariat entre le Groupe BPCE et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes soutient une team d’athlètes composé de 11 sportifs et sportives talentueux, représentant fièrement leur sport et leurs couleurs. En savoir +

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