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Equipe de France Paralympique

Para ski alpin et para snowboard : l’Équipe de France Paralympique en action, un exemple pour de futurs champions

Partenaires de l’Équipe de France Paralympique, le Groupe BPCE et ses entreprises soutiennent tous les athlètes français actuellement en lice à Pékin.

Les compétitions de para ski alpin et para snowboard ont commencé avec une délégation française composée de 9 athlètes et 2 guides en para ski alpin et de 4 athlètes en para snowboard qui a déjà récolté son lot de médailles. Les images de ces exploits peuvent inciter des personnes en situation de handicap de rêver de l’Équipe de France dans les disciplines de para ski et de para snowboard. 

Cédric Amafroi-Broisat, ancien membre de l’Équipe de France, vainqueur de la Coupe du monde en super géant en 2002 et aujourd’hui président de la section parasport de Chamonix et coordonnateur de la Coupe de France dans ces disciplines, explique comment. 

"Tout enfant ou adulte en situation de handicap rêvant de haut niveau peut aspirer à intégrer l’équipe de France. Il faut pour cela aimer foncièrement le ski et le sport extérieur, aimer la compétition, la confrontation. Ensuite quand on écoute les skieurs de l’Équipe de France, ils remercient beaucoup leur entourage car cela passe par beaucoup de sacrifices. Il faut être prêt à passer des heures à l’entrainement seul ou en équipe. 

Il y a différents moyens de découvrir le para ski alpin ou le para snowboard. Il y a des comités, des clubs qui organisent des journées de découverte, de détection. Même les entreprises qui fabriquent les prothèses organisent des week-ends de découverte et proposent des prothèses adaptées. Ensuite, on peut prendre part à des compétitions. Je suis coordinateur de la Coupe de France qui propose six étapes sur l’hiver. Tous les membres de l’Équipe de France sont passés par là.  
Le para snowboard compte deux disciplines, le skicross et le bankslalom. Le skicross, c’est une course de vitesse à 3 ou 4 avec des sauts. Au-delà de l’aspect chrono, il faut aimer la confrontation directe à l’adversaire. Le bank slalom, c’est une épreuve individuelle qui se pratique en un contre un. Chaque para snowboardeur possède sa piste, composée de virages relevés sur la droite puis la gauche, le premier arrivé en bas remporte le match. Dans les deux cas, il y a une dimension fun, ludique très importante. Il n’y a pas de mal voyants, ni de gens en fauteuils. 

Ce qui est en revanche le cas du para ski. Les athlètes en fauteuils sont donc assis sur des "bobs". Ce sont des sensations de fous car ils sont très près du sol et donc ressentent particulièrement la vitesse.  
Il faut de toute façon aimer la sensation de glisse, il faut aussi beaucoup d’engagement. Mais il y a tout d’abord des qualités assez innées chez les sportifs de hauts niveaux valides comme para. Chez ces derniers, on va mettre des gens dans un bob et ils vont tout de suite tourner avec cette faculté de passer à l’intérieur des portes. Il faut ensuite, comme tout sportif de haut niveau, une très bonne condition physique. 

Bien sûr, on est derrière les skieurs de l’Équipe de France à Pékin car leurs résultats et leur médiatisation vont mobiliser et sensibiliser des gens… 5h de retransmission quotidienne à la télévision ça peut susciter des vocations chez des jeunes avec ce rêve d’intégrer l’Équipe de France. Ça a été mon cas. J’ai eu un accident à 16 ans, j’ai été amputé au niveau du tibia. Je faisais de la compétition de ski avant mon accident. C’est au centre de rééducation que l’on m’a remis sur des skis et j’ai eu alors cet objectif d’intégrer un jour l’Équipe de France.  J’y suis parvenu et j’y suis resté de 17 à 37 ans… ce qui m’a permis de me construire… Tout ce qu’on a vécu en équipe de France ça nous permet d’avancer et d’accepter notre handicap...". 

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