Petite Équipe de France Paralympique mais grande réussite
L’Équipe de France paralympique resserrée a réalisé une magnifique quinzaine tout comme la méritante équipe d’Ukraine.
Équipe restreinte et beaux résultats.
L’Équipe de France Paralympique était partie à Pékin avec une équipe réduite mais très dense. C’est une politique mise en place dans les Équipes de France Olympiques par Claude Fauquet lorsqu’il était devenu directeur technique nationale de la natation. Cette discipline en France ne parvenait pas durant de longues années à obtenir des résultats au plus haut niveau mondial. Il a été décidé que l’Équipe de France de natation serait réduite et uniquement composée dans les grandes échéances internationales par des nageurs qui ont démontré leur capacité à se qualifier pour des finales et donc de remporter des médailles. L’idée était qu’il n’y ait aucun athlète qui vienne faire de la figuration. Les minimas pour se qualifier étaient ainsi très élevés. Et c’est ainsi que l’Équipe de France Olympique de natation a commencé à obtenir de très grands résultats dans les années 2000. De la même façon cette Équipe de France Paralympique composée de 18 athlètes a remporté pas moins de 12 médailles… Ce qui qui constitue un formidable ratio.
Une Équipe de France valeureuse
Au terme de la compétition en Chine, l’Équipe de France Paralympique a donc décroché douze médailles et surtout plus de la moitié en or puisque les Français ont remporté 7 médailles d’or à Pékin. Il faut souligner les trois titres d’Arthur Bauchet à tout juste 21 ans. Le porte-drapeau de l’Équipe de France Paralympique Benjamin Daviet a fait également honneur à son statut avec son titre en paraski de fond en sprint et une médaille d’argent en relais ce qui lui permet de comptabiliser pour l’ensemble de sa carrière 10 médailles dans la compétition aux anneaux dont la moitié en or. Soulignons la fin de carrière de Marie Bochet qui a connu quelques déboires avec des chutes, mais a tout de même arraché dans la douleur une superbe médaille d’argent en super G et clos ainsi une monumentale carrière dans l’Équipe de France Paralympique avec 9 médailles dont 8 titres.
Si bien que l’Équipe de France Paralympique occupe au final la 4e place au classement des médailles, même classement qu’il y a quatre ans à PyeongChang en Corée du Sud mais avec moins de médailles (20 à l’époque). Mais devant les Etats Unis, 5e qui était pourtant en tête du classement en 2018. C’est la Chine qui termine très largement à la première place avec 61 médailles dont 18 en or, incroyable bilan pour une nation qui n’avait remporté qu’une médaille en sport paralympique d’hiver. L’Ukraine quant à elle a remporté 29 médailles dont 11 en or. A noter la formidable réussite de la famille autrichienne Aigner. Veronika a remporté deux titres en deux jours, guidée par sa sœur Elisabeth. Quant à la petite sœur Barbara, elle a obtenu une médaille d’argent et une médaille de bronze. Le petit frère, Johannes, à 16 ans, a remporté à lui seul 5 médailles. En tout, la famille a remporté 9 médailles dont 4 en or. Soit plus qu’une grande nation de sport d’hiver comme la Norvège (7 médailles) et la moitié des titres de toute l’Équipe du Canada qui termine 3e donc juste devant l’Équipe de France Paralympique qui aura donc réalisé une magnifique quinzaine.