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Emma LUNATTI

Aviron : Emma Lunatti, le sport dans la peau

Emma Lunatti, soutenue par Natixis Interépargne, consacre aujourd’hui toute son énergie à la préparation des Jeux de Paris 2024. Elle nous fait partager sa passion pour le sport en général et l’aviron en particulier, en mots et en vidéo.

Relever tous les challenges

Déjà médaillée d’argent lors de la coupe du monde 2021, la cheffe de nage du quatre de couple tricolore en aviron a également participé aux Jeux Olympiques de Tokyo 2021. Depuis toujours, Emma voue une véritable une passion au sport et aime relever tous les défis qui se présentent à elle : « J’ai toujours aimé pratiquer des sports divers et variés : gym, basket, judo, équitation et aussi ski de fond, avant de passer au biathlon puis de découvrir la rame sur aviron. » Ainsi, quand son entraîneur d’aviron lui propose de participer aux championnats de France de 2016, elle accepte immédiatement : « J’aimais tellement ce sport, son côté sympa, l’ambiance, que j’ai dit oui ! J’avais mis le doigt dans l’engrenage… et je suis tombée dans un groupe extraordinaire ! »

Pour Emma, c’était une belle manière de réaliser un projet d’équipe, et c’est la source de belles amitiés. L’année 2016 reste pour elle une année intense et décisive, qui marque son entrée dans une grande famille et voit sa participation aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Quitter Grenoble pour Paris, se préparer au sport de haut niveau, s’adapter à un tout autre rythme de vie… autant de défis qu’elle a relevés avec une volonté de fer : « J’ai choisi de prendre cette voie et les sacrifices qui vont avec, au niveau amical et bien sûr familial. Si foncièrement, on n’aime pas ce qu’on fait, on ne peut pas tenir ce rythme-là mais, comme j’aime ce que je fais, je le vis, je ne me l’impose pas. »

Aujourd’hui, son entrainement est la hauteur de l’objectif : énorme. Il lui prend environ 95 % de son temps : « tout ce qu’on fait à l’entraînement, c’est ce que l’on sème, puis on récolte le fruit de ses efforts en compétition. C’est ça qui est motivant. » 

La force du mental… et la valeur du soutien

La qualification aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, c’est l’étape de base, le socle à partir duquel le projet devient possible. D’après Emma, « À partir de là, on peut gagner en sérénité, même si la pression et le stress restent indissociables de la compétition. » Pour elle, « participer à cet événement extraordinaire laisse place à l’émotion dans un mélange de pression-émotion qui demande un vrai travail mental. » Cela implique une bonne connaissance de soi, savoir reconnaitre ses défauts – elle se décrit comme têtue et sait reconnaître ses qualités : « Je fais attention aux autres, même si je ne suis pas souvent là, pour ma famille et mes amis, je suis là. C’est essentiel pour moi d’être présente de près ou de loin. »

Il faut également une bonne dose de confiance, en soi et dans ses relations : « La fierté dans le sport, on l’a en soi, bien présente. J’ai la chance d’être toujours suivie par la même coach, qui m’a encouragée à faire du quatre de couple en aviron. On a une belle relation de confiance ! Après la covid, la reprise n’a pas été simple… mais quand j’ai réussi à battre mon record, voir la fierté dans les yeux de ma coach, ça m’a fait tellement de bien ! »

Aujourd’hui, bénéficier du soutien de Natixis Interépargne, c’est se donner toutes les chances de vivre pleinement son projet : « Le soutien financier de Natixis Interépargne est une fenêtre sur l’extérieur, un poids en moins en termes de pression. » Pour elle qui, au départ, était basée à l’INSEP, ce soutien a été une passerelle vers l’autonomie : « Je suis vraiment heureuse d’être indépendante pour vivre pleinement mon expérience sportive, d’autant plus que je tiens énormément à mon autonomie et à ma liberté. Cela m’apporte une sérénité parfaite, me permet aussi d’être plus posée, de m’amuser et surtout, je vois la différence par rapport à mes résultats ; c’est de la confiance en plus, une légèreté aussi nécessaire que bienvenue. »

Après Tokyo qui a été une réelle opportunité, souhaitons le meilleur à Emma Lunatti dans la réussite de son prochain grand challenge : « Là, la ligne de mire c’est Paris, c’est clair et net - il n’y a pas de doute là-dessus ! »

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