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De nombreux défis pour le sport associatif

Evolution des attentes des pratiquants, crise du bénévolat … De nombreux défis sont à venir pour le sport associatif. Et pourtant, l’objectif a été affiché de conquérir 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici à 2024. Un objectif raisonnable ?

Il a suffi d’un choc, certes très violent, en l’occurrence la crise sanitaire, pour mettre en cause des habitudes encore trop récentes des pratiquants, donc mal enracinées. Si certaines tendances de fond se sont renforcées, comme par exemple l’individualisation de la pratique sportive ou encore l’essor des activités physiques en plein air, certains acquis des dernières années, comme la féminisation ou la progression de la pratique sportive jusque-là continue, semblent au contraire désormais plus vulnérables qu’il n’y paraît. 

Des preuves ? Tout d’abord l’ampleur du recul du nombre de licences (4 millions de licences annuelles et ponctuelles en moins entre 2019 et 2021) et tout particulièrement parmi les femmes d’âge actif. Ensuite, la non-compensation du recul de la pratique associative. Et ce, malgré la progression de la pratique autonome (sport à domicile, marche ou running), portée par les confinements successifs et la démocratisation du télétravail.  

Pour autant, cette période a eu le mérite de confronter le cadre associatif à sa rigidité, lui permettant d’envisager de s’adapter, notamment aux besoins de flexibilité des usagers. Les cartes de la diversification des pratiques ont par ailleurs été rebattues, avec des Français qui ont quelque peu délaissé la pratique de certains sports « à la mode » (sports de combat et de défense tels que les différents types de boxe ou le karaté, ou sports de tir) pour leur substituer des « valeurs sûres », à l’image du tennis et de l’équitation. 

Tout cela constitue un enjeu de premier rang pour le sport associatif, dans l’adaptation du modèle, et pour les politiques publiques, dans leur objectif de valorisation des impacts positifs du sport, notamment sur la santé. Même si un certain rattrapage est possible, l’objectif de 3 millions de pratiquants supplémentaires, affiché en 2018 dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, pourrait être finalement difficile à atteindre sans accompagnement. Compte tenu des enjeux très importants liés à la santé (risques cardiovasculaires, obésité, préservation du capital santé, …), il est primordial que les institutions continuent de soutenir la pratique sportive dans toutes ses acceptions. 

Vous souhaitez en savoir plus ? Ces analyses, et beaucoup d’autres, sont à retrouver dans BPCE L’Observatoire-Economie du sport
 

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