Le triathlon et le para-triathlon : en 2024, ça promet !

Une ambiance folle

Du 17 au 20 août se tenaient les épreuves test de triathlon et de para-triathlon, la grande répétition en amont des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Si la Seine retrouve des eaux plus sereines, tout laisse à penser que ces deux disciplines constitueront des moments forts de Paris 2024. Le spectacle de ces athlètes sur le Pont Alexandre III et leur parcours à travers Paris, aux Invalides, au Grand Palais… ont d’abord livré des images exceptionnelles et provoqué de riches émotions. Ensuite, dans ce décor grandiose, l’Equipe de France de triathlon et para-triathlon a montré un énorme potentiel qui pourrait rendre la fête encore plus belle en 2024. 

Nombre d’athlètes soutenus par le Groupe BPCE ont réalisé un brillant Test Event ou livré des performances pleines de promesses. Ainsi Léo Bergère, soutenu par la Caisse d'Epargne Côte d'Azur, a terminé 4^e de l’épreuve dans un final ultra serré qui s’est joué au sprint pour le podium. Le champion du monde en titre a par ailleurs réalisé un remarquable parcours dans le relais que la France a malheureusement terminé au pied du podium. Léo est ainsi dans le vrai dans sa préparation pour Paris 2024 et sa volonté de travailler particulièrement la natation et la course à pied. Il a pu nager dans les conditions du réel et évaluer ses progrès. 

Si les épreuves masculines et féminines du triathlon ont pu se tenir dans leur intégralité, des analyses ultérieures des eaux de la Seine ont amené les organisateurs à annuler l’épreuve de natation pour le para-triathlon. La compétition a en conséquence été transformée en duathlon. Ce qui par exemple, a fortement pénalisé Jules Ribstein, triple champion du monde soutenu par la Caisse d’Epargne Grand Est Europe, qui n’a pu finir que 4^e dans la catégorie PTS2. Néanmoins, tous ont salué la magnifique ambiance qui régnait sur les parcours de vélo et de course à pied et les nombreux encouragements dont ils ont été l’objet, ce qui nourrit d’autant plus leur attente pour l’année prochaine. 

Un parcours exigeant

Ainsi, dans la catégorie PTVI, Anouck Curzillat, soutenue par la Caisse d'Epargne Rhône Alpes, a terminé 2^e de la course. « C’est une belle place, a-t-elle déclaré au micro de L’Equipe TV, mais on va travailler pour faire mieux. » Et d’évoquer l’expérience emmagasinée. « C’était important de prendre des repères pour être performantes et arriver en terre conquise l’année prochaine… » évoquaient-elles avec son guide Julie Marano. 

Héloïse Courvoisier, soutenue par la BRED Banque Populaire, a terminé 6^e de cette même course : « J’habite Paris, ça prend une autre saveur de courir ici… » a-t-elle lancé. Dans la catégorie PTS5, Gwladys Lemoussu, soutenue par la Banque Populaire Grand Ouest et médaillée de bronze à Rio, a terminé 5^e de l’épreuve à Paris. « J’ai donné le meilleur de moi-même, a-t-elle expliqué à l’arrivée. C’était magnifique, à chaque passage, j’entendais les gens crier Gwladys, j’en avais des frissons… On est à un an de Paris 2024 - j’ai des progrès à faire… La fête sera d’autant plus belle. » 

Même 5^e place pour Michael Herter, soutenu par la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, qui concourrait en catégorie PTS3. Dans la catégorie PTVI, Thibaut Rigaudeau, soutenu par la Fondation Banque Populaire, a malheureusement été victime de deux incidents mécaniques et n’a donc pu défendre ses chances (6^e). Mona Francis, soutenue par la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire, se place également en 6^e position, dans la catégorie PTWC.

Quels que soient les aléas de la course, chaque athlète et para-athlète a pu prendre des informations sur le parcours, unanimement reconnu comme exigeant et goûter aux prémices de cet immense évènement à venir. Tous sont repartis à l’entraînement avec une envie, une motivation plus grande encore. Désormais ils peuvent mettre des images, des sons… sur ce qui les attend…