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Jeudi 18 avril 2019
Les économistes de BPCE vont suivre trimestriellement les comportements des Français en matière d’épargne. Pour sa première édition, le Baromètre de l’Epargne est consacré à l’impact de deux actions gouvernementales : le prélèvement à la source et les mesures « Gilets jaunes ».
Réalisé auprès de 2 000 personnes, ce baromètre constitue un outil supplémentaire permettant d’analyser plus finement les comportements d’épargne, en identifiant différents profils, depuis les plus prudents jusqu’aux investisseurs experts. Chaque vague, à un rythme trimestriel, intégrera des questions liées à l’actualité économique, sociale ou politique, pour une vision « à chaud » des réactions des épargnants. Pour sa première édition, le baromètre a choisi de se pencher sur l’impact de deux actions gouvernementales : le prélèvement à la source et les mesures « gilets jaunes ».
Un climat favorable à l’épargne
Perçu favorablement à 68 % par ceux qui sont concernés, le prélèvement à la source n’a pas modifié de manière significative les comportements d’épargne des Français (70 %). Ils sont même majoritaires à penser qu’il peut faciliter la gestion de leur budget.
Concernant les mesures « gilets jaunes », les Français ne croient guère à leur impact. Ils sont seulement 27 % à se sentir concernés par les décisions du Gouvernement mais pour l’essentiel, ne pensent pas que cela influera sensiblement sur leur pouvoir d’achat.
Dans ce contexte, l’étude pointe également « un sentiment profond de crise générale ». Plus encore, 80 % pensent qu’une grave sociale ou politique peut survenir dans les prochains mois.
Une crise de confiance, donc, qui se traduit, par un pessimisme général concernant, non seulement l’économie nationale mais également leur propre avenir (retraite…) et celui de leurs enfants. « Ces deux visions renforcent l’idée d’un climat favorable à l’épargne et aux placements financiers… mais sans risque », analyse Alain Tourdjman, directeur des études économiques à BPCE.
Quatre principales trajectoires d’épargne
Concernant les modalités et choix d’épargne, les tendances des six derniers mois ont mis en avant quatre principales pratiques, liées, non seulement à la capacité d’épargne mais également à la situation patrimoniale, professionnelle et au cycle de vie. Deux profils d’épargnants semblent particulièrement intéressants : les mobiles, plutôt jeunes, pratiquant simultanément l’achat, la vente et l’arbitrage d’actifs et les désépargnants, plus âgés et contraints à consommer leur capital à cause de la baisse de leur revenu (retraite) ou de dépenses imprévues, notamment l’aide aux enfants adultes. A savoir si la deuxième vague du baromètre, qui sera présentée à la fin du printemps, confirmera ces premières tendances.
Pour en savoir plus |
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Retrouver L’épargne des Français à l’heure d’une perte de confiance et du ralentissement économique |
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