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Mercredi 6 octobre 2021
Le Groupe BPCE était partenaire des deuxièmes Assises des Aidants qui ont réuni, le 6 octobre, deux cents participants autour du thème « Aidant en activité professionnelle : de la double peine à la valorisation ».
Ces Assises, qui se sont tenues en présence de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’autonomie ont été l’opportunité de participer à la réflexion publique sur cette problématique d’intérêt général et de contribuer, par des propositions concrètes, à l’amélioration des conditions de travail et de vie des proches aidants.
Aujourd’hui en France, 15 millions de personnes sont aidants* et parmi eux, 73 % sont des actifs. Pas facile d’assurer ce rôle pourtant essentiel auprès d’un proche tout en travaillant. Une situation complexe que la crise de la Covid-19 a encore exacerbée.
Reste aujourd’hui à reconnaître le rôle fondamental que jouent les aidants dans notre société et à mettre en place des solutions concrètes pour leur simplifier la vie.
« Groupe coopératif, deuxième groupe bancaire des particuliers et premier partenaire bancaire des personnes protégées, le Groupe BPCE s’engage auprès des aidants, dans le respect de sa tradition d’accompagnement des grandes mutations de la société, a rappelé Christine Fabresse, directrice générale du Groupe BPCE, en ouverture de ces assises. Nous agissons de manière très concrète pour les accompagner et nous sommes, plus largement, aux côtés de tous les acteurs de la filière santé. Un positionnement que nous allons encore renforcer dans les années à venir ».
L’engagement du Groupe BPCE prend différentes formes.
En début d’année, l’étude de BPCE l’Observatoire « Le temps des Aidants », a permis de mieux appréhender les parcours et conditions de vie des aidants, l’ampleur et la diversité de leur apport et la place qu’ils occupent dans notre société. « Sur la question financière, notre Observatoire a notamment révélé que 59 % des aidants interrogés prennent en charge des dépenses ou apportent un soutien financier à la personne qu’ils aident et 27 % le font de façon régulière », a souligné Alain Tourdjman, directeur des Etudes et de la Prospective, Groupe BPCE. Autre fait qui donne à réfléchir, la baisse prévisible du niveau de vie des retraités, de 15 à 20 % d’ici à 2050, pourrait se reporter en partie sur les aidants et accroître l’ampleur des transferts, soulevant la question cruciale de la répartition de la charge entre les personnes en perte d’autonomie, leurs aidants et la solidarité collective.
Dans les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, six priorités d’action ont été identifiées : rompre l’isolement des proches aidants et les soutenir au quotidien ; permettre aux aidants de concilier vie personnelle et vie professionnelle ; apporter des solutions de financement pour adapter le logement des aidés à leur perte d’autonomie et faciliter leur mobilité ; agir pour la santé des proches aidants ; épauler en particulier les jeunes aidants (- 25 ans) ; accroître et diversifier les solutions de répit pour permettre aux aidants de souffler. Des actions concrètes et des solutions seront mises en œuvre dans des domaines comme la santé, le logement ou encore l’aide à la gestion financière. A terme, un parcours personnalisé à chaque profil d’aidant sera proposé et des services adaptés à la situation de l’aidé seront mis en place.
Autre aspect que le Groupe BPCE, l’un des premiers employeurs en France, se doit de prendre en compte, c’est bien sûr l’accompagnement de ses salariés aidants. Avec les entreprises qui le composent, il a mis en place une démarche collective pour laquelle il a d’ailleurs été récompensé du premier Prix décerné lors de la 5e édition du Prix Entreprise & Salariés Aidants, en septembre dernier. Cette démarche prend en compte tout à la fois l’organisation du travail, les impacts matériels et financiers, la carrière et l’emploi de l’aidant ou encore son accompagnement psychologique.
*Est aidant toute personne (non professionnelle) apportant de l’aide à un proche qui rencontre des difficultés dans sa vie quotidienne en raison de son état de santé, d’un handicap ou de son âge. Il peut s’agir d’une aide pour des actes de la vie quotidienne, d’un soutien matériel ou financier, ou encore d’un soutien moral. Cette aide est apportée au moins une fois par semaine et représente au moins trois heures hebdomadaires.