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Vendredi 29 mars 2024
Les membres de l’Équipe de France de para cyclisme ont particulièrement bien performé lors des mondiaux sur piste au Brésil avec douze titres à la clé. Notamment Alexandre Léauté, soutenu par la Banque Palatine, Dorian Foulon, soutenu par la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique et Marie Patouillet, soutenue par BPCE Financement, en grande forme à cinq mois des Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Compétition après compétition, Alexandre Léauté poursuit sa conquête de titres. Médaillé à quatre reprises à Tokyo 2020, il vient de démontrer, lors des championnats du monde de para cyclisme sur piste à Rio de Janeiro, qu’il devrait être l’une des grandes figures françaises des Jeux Paralympiques qui se disputeront du 28 août au 8 septembre prochains sur le Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le Breton avait remporté quatre titres sur ce même vélodrome lors des championnats du monde en 2022. Il a fait de même à Rio puisqu’il a été sacré d’abord sur la poursuite (comme à Tokyo) avant de s’imposer sur le kilomètre en battant au passage, une fois encore, le record du monde. Il a également remporté le scratch et l’omnium, dans la catégorie C2. Alexandre est atteint d’une hémiplégie à la suite d’un AVC survenu à la naissance.
On ne peut projeter ces résultats sur les Jeux Paralympiques de Paris 2024 car la configuration des compétitions n’est pas la même – par exemple le scratch et l’omnium ne sont pas au programme – mais assurément, Alexandre Léauté, 23 ans, sera l’un des atouts de l’Équipe de France paralympique, ce qui n’est pas non plus sans exercer sur lui une forte pression. Il sait cependant pouvoir compter sur ses coéquipiers, sa famille, ses entraîneurs, l’encadrement, ayant déjà parfaitement géré cela à Rio de Janeiro.
Breton comme Alexandre, Dorian Foulon, 25 ans, a lui aussi excellé lors de ces mondiaux au Brésil. Il s’est en effet imposé dans trois catégories, l’omnium, le scratch et enfin la poursuite individuelle, une discipline dont il est champion olympique en titre mais dont il avait été dépossédé lors des précédents championnats du monde. Là, il est parvenu à battre en finale le coureur brésilien devant son public. De très bon augure pour les Jeux Paralympiques, puisque tous les pistards qu’il devra affronter au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines dans cinq mois étaient présents à Rio. Titré à trois reprises en quatre jours, Dorian a, là encore, prouvé qu’il était capable d’enchaîner les courses.
Marie Patouillet en catégorie C5 a, quant à elle, réalisé de grands championnats du monde. Le docteur Patouillet – elle est médecin généraliste quand elle descend de vélo – a remporté l’omnium et le scratch, et ce n’est pas tout. Marie a décroché la médaille d’argent sur le 500 m, discipline où elle avait échoué au pied du podium à Tokyo, obtenant alors une médaille de bronze en poursuite et une autre sur route. Marie Patouillet, 35 ans, est donc repartie de Rio de Janeiro avec des perspectives très positives et l’assurance qu’elle était dans le vrai à l’entraînement pour le rendez-vous d’une vie…