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Vendredi 24 mai 2019
Le changement complet mais récent d’orientation stratégique de la Fed et de la BCE tend à ancrer durablement les taux d’intérêt réels, à court comme à long terme, en territoire anormalement négatif.
Cette mutation peut s’apparenter à une forme de « fuite en avant monétaire », même si les prix des biens et services semblent largement maîtrisés. Cette stratégie concourt à s’opposer au processus de consolidation spontanée du cycle mondial des affaires, après 10 ans d’une reprise modeste et non-inflationniste d’économies désormais contraintes par leurs capacités de production et après l’avertissement donné par l’effondrement temporaire des marchés boursiers fin 2018.
La France n’échapperait pas au ralentissement général de la demande mais bénéficierait des mesures Macron et du rôle d’amortisseur que joue traditionnellement le stabilisateur automatique en cas de fléchissement de l’activité et du commerce mondial, en raison de l’importance de son secteur public et de sa plus faible exposition à l’industrie. Le PIB (1,3 % en 2019, 1 % en 2020, puis retour à la croissance potentielle de 1,3 % l’an en 2021-2023) progresserait à un rythme légèrement supérieur à celui de la zone euro, jouissant paradoxalement du déficit français de compétitivité à l’exportation face à l’atonie des échanges mondiaux et profitant de l’addiction à la relance keynésienne financée par la dérive de l’endettement public.
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