Sports collectifs : la force des survivantes

Les handballeuses et les basketteuses françaises se sont qualifiées dans la douleur en quart de finale à Tokyo. De quoi les libérer…

Comme on se retrouve…

Cinq ans après avoir atteint la finale à Rio, les handballeuses françaises sont encore en course pour rééditer pareil exploit. Pourtant, elles ont frôlé la sortie après leur défaite face à l’Espagne et à la Russie. Mais elles sont parvenues à sortir d’une situation mal embarquée grâce à une dernière victoire face au Brésil (29-22). Elles retrouveront en quarts de finale un vieil adversaire. En effet, les Pays-Bas constituent l’équipe qu’elles avaient battue en demi-finales à Rio mais également aux Championnats d’Europe qui s’étaient déroulés après l’échéance brésilienne… Et avec le même dénouement. De quoi créer un sentiment de revanche chez l’adversaire. Enfin, les Hollandaises sont entraînées par un coach qui est bien connu des joueuses Françaises puisqu’il s’agit d’Emmanuel Mayonnade qui est également l’entraîneur… de Metz. Et donc qui croise régulièrement sur les parquets les joueuses de l’Équipe de France voire qui en entraîne une, Méline Nocandy.

Trois à la suite…

Quelques heures après les handballeuses, les basketteuses se sont aussi qualifiées pour les quarts de finale et également dans la douleur. En effet, les joueuses de Valérie Garnier avaient perdu d’entrée contre le Japon 74 à 70 et pour leur dernier match elles avaient la lourde tâche face aux redoutables Américaines de ne pas perdre de plus de 14 points et ainsi se qualifier en qualité de meilleure troisième ! Au terme d’une partie où elles ont longtemps fait jeu égal avec les États-Unis, les Bleues se sont finalement inclinées 93 à… 82. Suffisant. Les voilà donc en quart et ce pour la troisième fois consécutive. Elles avaient en effet déjà atteint ce niveau de la compétition en 2012 lors de leur formidable tournoi londonien puis à Rio où elles avaient malheureusement échoué à la plus frustrante des places (4e). Cette fois la marche est très haute puisqu’elles affrontent les Espagnoles qui les ont battues trois fois en finale des Championnats d’Europe…
 

ALLEZ LES FILLES !

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