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Carlota Dudek soutenue par la Caisse d’Epargne CEPAC - breakdance

En savoir plus sur le breaking : le sport de Carlota Dudek

Ce sera très certainement l’une des attractions des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Nouvelle discipline qui intègrera le programme des Jeux, le breaking (breakdance) a été l’objet de l’un des défis du Club Paris 2024 auquel Carlota Dudek, soutenue par la Caisse d’Epargne CEPAC (1), a participé.

Toutes les caractéristiques du sport

Dans sa volonté de rajeunir son programme de compétition, le CIO a voté, lors de sa 134e session, l’intégration de nouvelles disciplines pour les Jeux Olympiques en 2024. Le lendemain, les journaux du monde entier ont fait une large part à l’arrivée comme discipline olympique du breaking. En effet, cette discipline n’est pas immédiatement perçue comme un sport puisqu’elle est au départ une activité artistique. 
Or, le breaking comporte les éléments de toute activité sportive, en l’occurrence la dimension physique et son aspect compétition. En effet, il ne viendrait à l’idée de personne de contester la dimension physique de la danse. Les danseurs s’apparentent complètement dans leur hygiène de vie, leur travail, les heures d’entraînement accumulées, à des sportifs de haut niveau. Ce qui ne fait pas de la danse un "sport", c’est qu’il n’y a pas de compétition. Et c’est en cela que le breaking se démarque de la danse classique, du jazz, du moderne…, c’est qu’il porte en lui dès son origine, un sens aigu de la compétition, du défi.

Les arbitres ont remplacé le public
 
En effet, le breakdance est né dans les ghettos noirs et latinos des quartiers de New York dans les années 70. Il est arrivé en France au début des années 80 où il a alors été popularisé à travers la célèbre émission de télévision HIP HOP animée par Sydney avec de spectaculaires battles. Les battles sont des affrontements entre équipes. Celles-ci représentaient à l’origine des quartiers, des bandes. Et les danseurs d’une équipe vont défier un autre danseur de l’équipe adverse jusqu’à transmettre le relais à l’un de leur coéquipier. Le vainqueur de chaque défi était alors choisi par la foule, les encouragements de celle-ci traduisaient l’enthousiasme des spectateurs à l’égard d’une performance. Désormais, lors des compétitions officielles, et comme ce sera le cas aux Jeux Olympiques de Paris 2024, les compétiteurs sont départagés par des arbitres. Exactement comme lors d’une compétition de patinage artistique ou de gymnastique. Sauf que les juges arbitrent un duel. Aux Jeux, ils désigneront le danseur qu’ils ont préféré à partir de critères de notation définis et qui prendront en compte la technique, la qualité d’exécution des mouvements, le rapport à la musicalité, l’énergie, l’originalité, le charisme… Il existe des éléments de danse debout (top-rock, up rock) et d’autres de danse au sol (foot-work), des éléments techniques, des freezes (2), des acrobaties et des phases (power moves)(3). Tout cela sera pris en compte.

Le vainqueur se qualifie pour le tour suivant comme dans un tournoi de tennis jusqu’à la finale. Les compétitions compteront a priori un tableau de 16 filles et un autre de 16 garçons. Chaque battle dure, au total, entre 3 et 4 minutes. Elle s’effectue en musique. Cela répondra parfaitement à la volonté du CIO de dynamiser les épreuves des Jeux et de séduire un public plus jeune.

Comme nous l’a dit Carlota, "Les Jeux de Paris 2024 constituent un rendez-vous immense pour le breaking qui seront pour la première fois discipline olympique (...). Les Jeux de Paris 2024 vont permettre de mettre en lumière cette double dimension de ma discipline qui est à la fois artistique et sportive. Je me languis de tout donner pour être au rendez-vous." 

(1) Via la Fondation du Pacte de Performance.
(2) Le freeze consiste à tenir en équilibre, comme un arrêt sur image, dans une position souvent instable et difficile. Il peut, par exemple, être effectué sur les mains, sur la tête, sur l'épaule...
(3) Phases : mouvements les plus acrobatiques et aériens du breaking qui s'appuient sur des mouvements circulaires répétitifs des jambes.
 

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